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restauration
  1. La corrosion
  2. Les joints
  3. mecanique et entretien
  4. restauration express d'une ariane 1959 !!!



  1. La corrosion   «Sauver les meubles»
  2. cliquez sur les etiquettes pour aller diretement sur la partie désirée




    Les longerons

    Parfois extrêmement attaqués et très difficiles à récupérer ¸Ils sont la proie de la rouille dans des proportions telles que toute réfection est souvent illusoire. Je possède 6 Arianes dont 3 pour la pièce, une, que j'hésite à remonter, 2 qui roulent toutes les semaines.
    Il faut savoir que sur les 3 épaves, une parait relativement épargnée mais un passage sur la fosse vous arête net.

    Pour exemple ont trouve une fois dessous ce genre de grosse catastrophe...... vous contiez remonter ce vehicule ??? domage ......

    entendons nous bien il m'a eté reproché d'etre decourageant et pessimiste : avec un mig et des doigt de soudeur en or vous pouvez sauver n'importe quel tas de rouille et entamer une restauration lourde voire même une reconstruction.
    Soit ceci est vrai mais il faut garder a l'esprit qu'il ne s'agit que d'une ariane et non d'une delahaye ou une ds ou autre traction qui atteignent des côtes telles que ce genre de traveaux peut se justifier. le prix d'une telle restauration depasse largement le prix d'un bel exemplaire plus facile a renover voire même le prix d'un exemplaire deja en bel état.

    toutefois les choses changent et une base de restauration qui coutait il y'a 10 ans 2 a 3000 francs arrive aujourd'hui a monté vers des sommets tels que pas loint de 3000 euros pour des vehicules sains certe mais dont la peinture et l'interieur sont a faire donc :
    les choses changent

    Il ne reste absolument rien des longerons.
    Il semble que les dégâts commencent par l'avant à cause des joints qui prennent l'eau 9 fois sur 10. Il est possible de refaire souder des longerons mais cela coûte atrocement cher et il vaut mieux chercher une consœur qui soit un peu plus épargnée par le temps ; sauf bien sur si c'est celle du grand-père et que vous teniez impérativement à sauver celle ci. Auquel cas, bon courage et meilleurs vœux à votre banquier...
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    Les bas d'aile avant

    Bien que trouée de part en part cette partie peut se récupérer car il s'agit ici d'une simple tôle et il est possible de combler (ce n'est pas une bonne solution mais elle est économique ) ou de réaliser une greffe soit au mig soit à la brasure ce qui est plus sérieux il va sans dire mais il faut garder à l'esprit qu'une Ariane n'est pas à la mode (les gens ne savent pas le plaisir qu'ils perdent ). Aussi il ne faut pas atteindre des sommes déraisonnables pour ce genre de véhicule difficile à revendre.

    Malgré ces considérations économiques il est évident qu'un véhicule sur lequel on a flashé possède la côte argus " émotionnelle " que l'on veut bien lui attribuer. Essayez donc de m'acheter ma vieille r 12 break toute pourrie qui était ma première voiture vous verrez de quoi je parle...
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    Les bas d'aile arrière

    Après les longerons nous abordons ici l'une des principales difficultés de l'Ariane ; a savoir : les doubles tôles. Les doubles tôles ont été inventées pour empêcher le commun des mortels qui n'est ni super outillé, ni riche à millions, ni beau-frère du carrossier du coin de restaurer un véhicule ancien. Si vous n'en êtes pas à vos premiers tours d'écrous je ne vous apprends rien ; mais il faut savoir que sous les doubles tôles se cachent des nids à poussière qui se ramasse entre les tôles et fait un amas de poussière prêt à garder la moindre parcelle d'humidité afin de détruire vos efforts "anticorrosionaires". Si vous avez la chance d'avoir peu de dégâts vous pouvez à la rigueur éliminer une partie de cette poussière source d'humidité en passant par les deux trous pratiqués en bas des ailes et en projetant de l'eau sous pression afin d'éliminer toute la poussière. Cette solution est à manier avec précaution et à n'utiliser que l'été et si les dégâts sont faibles. Il est capital de chasser ensuite toute l'eau que vous avez envoyée et de sécher au compresseur par exemple. Ont peut ensuite pulvériser du produit type corps creux, en ayant pris soin de sabler les parties extérieures avant de mastiquer. Il ne faut pas hésiter à tailler à la disqueuse pour obtenir une partie absolument saine sinon votre peinture dureras... jusqu'au prochain hiver.

    Une autre solution si vous êtes bien équipés et compétent est de dessouder la contre tôle afin de l'écarter pour pouvoir accéder à l'intérieur de chaque tôle à traiter : les sabler puis traiter avant de ressouder le tout (soudure par point par exemple. Cette solution semble bien plus sérieuse que l'autre mais elle m'a été donnée sur une concentration. je ne l'ai pas essayée personnellement car je n'ai pas assez d'outillage d'une part et d'autre part, j'avais quant à moi adopté l'autre solution pour mon Ariane.

    bon , suite à essais il semble que cette solution soit realisable bien qu'assez ardue quand même je pense que le mieux doit être de couper dans le bifteck pour enlever toute la partie rouillée . ceci permet l'accés a la double tôle , sont traitement sablage etc , ensuite il est possible de reformer une tole avec le patron que constitu l'ancien morceau de tole que vous avez conservé pour modele. faute de soudure par point j'ai ressoudé le bout de tole au mig ça s'est pas si mal passé . comme il s'agissait d'un essai de soudure sur un vehicule sacrifié ( car hs ) je n'ai pas realisé la greffe en entier car je n'avait pas la suface de tôle nescessaire.
    c'est pas si mal puisque ça permet de faire une photo parlante !!! retour dessin


    Le tour des phares

    l'Ariane possède des ailes épaisses et robustes. Heureusement pour nous car elle a aussi des coupoles de phare qui ont la mauvaise idée, de se trouver presque en contact avec toute la partie de l'aile qui masque la parabole du phare et sont support.

    La conséquence de cette proximité c'est que la terre s'accumule entre l'aile et le support et l'humidité reste presque aussi présente que dans les doubles tôles.

    La meilleure façon de traiter cela c'est la prévention :
    IL est capital lorsque vous laver votre Ariane de passer le jet d'eau ou, mieux, le kärch... nettoyeur haute pression, en direction du phare afin d'éliminer le plus de terre possible. Si vous êtes en ville vous ne devriez pas souffrir trop de ce problème grâce à cette précaution.

    malheureusement les precautions ne sauvent pas tout et surtout elles n'ont que rarement été prises par les ancient proprietaire aussi on arrive souvent a

    ça :
    AIE AU SECOURS !!!!!!!!!!!!!!

    Si malheureusement le véhicule est déjà attaqué ou si comme moi vous habitez au bout d'un chemin non goudronné vous risquez d'être confrontés au problème. En principe vous pouvez accéder au mal en déposant le support de phare, mais suivant l'étendue des dégâts vous risquez de devoir démonter l'aile afin de pouvoir sabler plus aisément. IL va de soit que si vous avez occulté ce point de corrosion et que la peinture a déjà été refaite cette option est plus délicate. aussi : pensez-y avant la peinture. La mienne était saine au départ mais 10 ans de chemin de terre ont finit par venir à bout de la tôle. Je vais donc quant à moi être obligé de démonter l'aile et cela ne m'enchantes guère. Sur un véhicule restauré il y a plusieurs années il est difficile de prévoir ou s'arrêtera la retouche??
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    Les bas de pare-brise

    Qu'il s'agisse de celui de devant comme de la lunette arrière l'Ariane prend l'eau dans presque tous les cas. parfois même avec des joints neufs.
    résultat, la carrosserie reste humide sous les joints et la rouille s'installe. La manifestation la plus spectaculaire est en général au bas de la lunette arrière au-dessous de la partie chromée avec le sigle "SC, SL ou autre" selon le modèle.
    Seule solution remonter des joints neufs, dieu merci ont en trouve, mais avant cela il est essentiel de traiter la portée du joint afin que l'étanchéité puisse se faire.

    La plupart du temps la rouille même une fois traitée a laissé des mini-crevasses qui rendent rugueuse les portées de joint d'où : fuite. Je n'ai pas le matériel ni la compétence mais le mieux est de refaire les portées a l'étain pour leur rendre l'aspect lisse indispensable à la pose du joint neuf.

    En l'absence de matériel vous pouvez toujours enduire le joint de complément d'étanchéité type silicone et j'en passe mais il va sans dire que cette réparation est moins sérieuse. Mais il vaut mieux parfois être un peu moins sérieux que de laisser fuir non ?
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    Sous les baguettes


    En principe il n'y a pas de grosses difficultés pour cette partie de la restauration. Il s'agit en fait du tour de la fixation qui rouille car il retient l'eau.
    sablez, traitez, mastiquez, 2 heures au four thermostat 12 et c'est prêt
    La vraie difficulté réside dans le remontage des baguettes car ont a du mal a trouver des agrafes. je m étais à l'époque renseigné auprès de "rest'agraphe" qui produisait les agrafes d'origines mais ils n'en produisent plus.

    la meilleure solution que j'ai trouvée, est de couper des morceaux d'inox de la largeur de votre modèle de baguette, et d'y souder une tige filetée afin de reproduire certaines agrafes d'origine, qui été faites de cette façon.
    Si la tige filetée et l'écrou, sont aussi en inox c'est bien sur l'idéal. Cette solution est efficace mais elle nécessitera le démontage complet des garnitures de portes. Ne faites pas comme moi commencez par les baguettes .. avant de remonter les garnitures.

    Je complète ce paragraphe par une alternative a mon avis plus simple et qui semble marcher pas mal. J'ai en fait réalisé des agrafes sur le modèle décrit, mais en laiton. C'est pas donné mais ça marche. J'ai en fait acheté une petite cornière en laiton (fine) que j'ai aplati au marteau, coupé en rectangles de la dimension de la baguette. J'ai ensuite coupé des bouts de tige filetée laiton également, percé les trous dans les rectangles de laiton puis soudé la tige munie d'un écrou sur le rectangle.
    Il faut un fer a souder assez costaux pour cette opération, j'ai quand a moi utilisé un fer a gaz que j'ai utilisé sans l'embout. Il vous faudra ensuite meuler l'écrou en biais pour qu'il passe dans la baguette.
    Pour ce qui est des rondelles étant donné le prix de celle-ci j'ai lâchement utilisé des pièces de 5 et 10 centimes. Ça marche, c'est pas dur, ça tiens, et ça rouillera sûrement pas !!

    Et voilà ce que ça donne :

    Seule petite variante ici, étant donné le prix des écrous laitons j'ai soudé des écrous classiques pour la partie meulée dans la baguette qui n'a pas besoin de se dévisser en cas de redémontage.

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    Passages de roues arrières

    En ce qui concerne les passages de roues arrières, ont est ici encore confronté à cette fichue double tôle.
    les solutions sont donc ici encore les mêmes que pour
    les bas d'aile arrières

    Seule différence ici c'est que une fois la double tôle bien esquintée ont peu à la limite la faire sauter pour pouvoir sabler coté intérieur afin de pouvoir reprendre le tout à la résine. Je sais que je fais hurler les puristes mais comme je l'ai déjà dit à propos des bas d'ailes il s'agit d'une Ariane avec les contraintes expliquées plus haut en terme de prix de revient.

    ici encore on peut greffer une tôle une fois suprimée le double paroie il est possible de greffer une tôle ( voir photo ) la reparation n'est pas terminée car il sagit ici encore d'un essai. (c'est pour cette raison que la rouille s'est reinstallée faute de protection )


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    les gouttières

    Les gouttières c'est a dire tout le tour du toit sont un problème assez délicat, pour plusieurs raisons. la premières c'est que la corrosion s'installe tout le tour du toit et souvent elle est perforante. Ca n'est pas un énorme problème (si la corrosion perforante peut ne pas être un problème)si l'on s'inscrit dans une restauration complète, mais, si la caisse est assez épargnée et que vous souhaiter garder l'aspect général d'origine et ne faire que des retouches légères c'est délicat.
    En effet pour accéder à la partie intérieure il faut déposer le ciel de toit. deux cas se posent:

    ou, vous êtes très fort et vous pouvez le faire vous même, et je vous envie car c'est quand même la partie de restauration sur laquelle ont juge si un cellier professionnel est bon ou moyen...ou pire

    soit vous êtes comme le commun des amateur même éclairé ou très éclairé et c'est la partie de la restauration que vous ne touchez pas.
    Dans ce cas la retouche vas vous coûter cher!!

    Que vous soyez dans l'un ou l'autre des deux cas il n'est de toute façon pas évident du tout que le dit ciel de toit vous laisse le démonter sans qu'il parte en poussière. Je ne pense pas sauf chance exceptionnelle que l'ont puisse se passer de changer le tissu. La plupart des devis frisent les 4000f...sic... si la rouille est superficielle un simple sablage de la gouttière peut suffire, mais, il reste a boucher avec un mastique d'étanchéité. Au départ j'avais essayé de la résine pure tout le tour car je n'avait pas put sabler et j'avais remarqué que la résine stoppe pas mal l'arrivée de l'air nécessaire à la rouille. De l'avis de tous ceux à qui j'en ai parlé c'était une erreur. elle a quand même tenue plusieurs années sans abriter le véhicule car je n'avais pas de garage. je pense que la meilleure solution est de combler avec un mastic souple du même type que celui dont on se sert pour les joints de soudure entre éléments. Eviter le silicone car il nuit en général gravement à la mise en peinture.
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    les bas de portes

    la première chose a faire, et c'est valable pour l'ensemble du véhicule: c'est de déboucher d'urgence les trous d'évacuation d'eau et de changer impérativement les joints extérieures de vitre. c'est par là que l'eau pénètre et c'est l'absence d'évacuation de l'humidité qui déclenchera fatalement la rouille. pour traiter il faut enlever les garnitures traiter recto et verso. En général l'attaque n'est pas très virulente mais si c'est le cas préférez le remplacement pur et simple de l'élément plutôt que de passer du temps sur une porte trop attaquée qui risque si vous vous êtes loupés; de transmettre la corrosion à la coque qui elle ne se remplace pas.
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    le capot

    IL est souvent abîmé sur les deux retombées à chaque extrémité près des ailes. pour la N-ième fois il s'agit d'une double tôle sans accès possible et il n'y a pas assez de place pour sabler et traiter. IL est rare de pouvoir stopper la rouille car ont ne s'occupe d'elle que de temps en temps, alors qu'elle travaille 24h/24h.
    par contre ont peut freiner, des deux pieds. La technique que j'ai utiliser peu paraître barbare mais elle m'a donné pas mal de répit.

    J'ai tout simplement pris ma perceuse et j'ai pratiqué une série de trous de 1cm environs, afin de pouvoir sabler en biais de chaque coté. j'ai ainsi pu assainir du mieux possible, l'intérieur de la double tôle (au moins coté extérieur) et j'ai put projeter un anticorrosion au phosphate. j'ai également fait sauter la partie perforée et j'ai colmaté a la résine et au mastique. un trait marron de rouille est réapparu presque tout de suite à la jonction de la résine et du capot, mais je pense que cela vient du fait que je n'avais fait qu'un simple raccord et que l'épaisseur de peinture était trop faible.
    Le reste du capot n'a pas bougé, tout du moins pas là ou j'avais traité sous la double tôle. Si le votre est très atteint vous pouvez bien sur essayer d'en trouver un autre. La tache est rude car il sont tous rouillés ou bien il ont pris des chocs, sans parler des gamins qui ont sauté dessus a pied joint...

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